On peut rêver

Nos sociétés sont malades. Et pourquoi tout cela ne serait-il pas vécu comme une source d'opportunités?

Fiche

Année
2009
Édition
La Libre Belgique S.A. d'Informations et de Productions Multimdia

Extrait

Alexandre prit son épée et trancha le nœud gordien.
Nous nous soumettons à ceux qui changent les pierres en pains et ne pouvons cesser de nous en rassasier. Angoissés et coupables du cancer qui ronge notre Terre, impuissants car nous voulons changer... sans renoncer au pain! Les crises, économique et financière, sociale, environnementale s'enchevêtrent. Nos sociétés sont malades. Trois milliards d'êtres humains souffrent de mal-nutrition et de faim. Peut on parler de progrès quand, pour la première fois depuis des siècles, la génération qui nous suit sera en moins bonne santé que la nôtre1? On pourrait multiplier les exemples: les signaux sont au rouge. Mais au nom du dieu consommation, d'aucuns, la tête dans le sable, veulent relancer la machine mortifère.