Solid'R - n° 18 - juin 2019 - Les droits humains dans ma commune

Les droits humains dans ma commune

Les journalistes Anne-Marie  IMPE et Jean-Paul MARTHOZ ont publié en 2019 un petit livre intitulé "Les droits humains dans ma commune", qui m'a fait réagir.

Ils se sont contentés de questionner par téléphone ou par courrier les élus communaux à propos des droits humains dans chacune des communes francophones et se sont abstenus de faire la moindre vérification sur le terrain à propos des réponses reçues.

Un livre "préparatoire" publié en 2018 intitulé  "Les Droits humains au coeur de la cité" est du même tonneau.

Quand on constate l'écart entre le "compte-rendu  journalistique" et le vécu des nombreuses personnes dont les droits humains sont bafoués, on est scandalisé et j'ai voulu réagir à ce texte par le témoignage concret de la situation réelle.

Fiche

Visuel
Année
2019
Édition
Solidarités Nouvelles de Charleroi asbl
Distribution
téléchargeable sur le site de Solidarités Nouvelles

Extrait

... 

Les "fake news" sont de la partie, je suppose.

A Verviers, il y a des flyers imprimés, en couleur, recto/verso, informant le citoyen de l'existence d'un médiateur de la Ville avec son adresse mail et son adresse courrier.

Un médiateur "fantôme" dont l'adresse mail n'existe pas et qui est totalement inconnu à son adresse courrier: l'on fait croire aux citoyens qu'il y a un médiateur en utilisant des subterfuges aussi "gros" que le journal parlé qui avait fait croire aux téléspectateurs que la Belgique était coupée en deux.

De là à penser que le pouvoir politique liégeois fait croire que Liège est "Ville accueillante parce qu'elle peut exhiber un label" ...

En débarquant à la gare des Guillemins l'on se trouve nez à nez avec des SDF qui dorment dans les courants d'air du grand hall non chauffé malgré l'installation de chauffage par le sol. Installation de chauffage par le sol dont j'ai connaissance parce que j'ai suivi le chantier de construction de la gare dans la presse. Je n'ai jamais constaté une seule fois, même par -15°C, que le chauffage du grand hall était en service. Seuls les locaux "privatif" tels que commerces, accueil TEC ou SNCB étaient chauffés.

L'on constate l'absence de bancs pour attendre les trains sur les quais afin de ne pas attirer les SDF au niveau des quais. Les bancs des arrêts de bus en face de la gare sont tous pourvus de mini-accoudoirs empêchant les SDF de s'y allonger.La mendicité est organisée et réglementée par quartiers, et la gare des Guillemins est un haut-lieu de la mendicité : les touristes débarquant à Liège n'y coupent pas. Quand on connaît le nombre de milliards d'euros placés dans des paradis fiscaux avec l'approbation tacite de nos gourvernants, le nombre de milliards versés aux banques sans condition ni contrepartie, on croît rêver...