Ecrire un roman, c'est vivre une vie en parallèle.

Á l’occasion de la sortie du troisième roman de Claudine Tondreau « L’Adorante », paru aux Editions Samsa nous sommes allés la rencontrer dans sa Belgique natale. Dans ce livre, une femme part à la recherche des secrets d’une autre, qu’elle nomme l’Adorante. Le livre débute par une séance d’atelier d’écriture, ce qui nous a invité à en savoir plus sur sa genèse et sa composition. Entre réalisme magique et séances d’écriture, il s’agit d’une aventure passionnante qui croise les chemins parcourus par deux amies dont l’une cherche l’ombre et l’autre, la lumière. Dans une langue pure et extrêmement précise, Claudine Tondreau nous convie à un parcours poétique qui nous mène de Bruxelles à Ostende, en passant par l’Italie.

Fiche

Année
2016

Extrait

L’inventoire : Nous ne dirons rien sur la fin du livre, mais… Est-ce une métaphore de l’écriture ou une réflexion sur l’acte d’écrire qui vous a dicté ce livre ?

Claudine Tondreau : Ce glissement perpétuel entre l’écriture et l’observation apparaît comme une métaphore ou une réflexion alors que c’est ce qui se passe lorsque l’on écrit : le tressage de la fiction et du réel (nous parlions de réalisme magique…). C’est un jeu bizarre qui m’étonne toujours. L’atelier (ou la chambre) d’écriture est le lieu où l’on met la vie en scène, par un artifice délicieux, qui reste toutefois un artifice tout en devenant quelque chose de vivant et qui nous trouble, nous modifie ou nous éclaire. Qui pourra jamais expliquer cela ?