On n'est pas sérieux quand on a 117 ans

"Comme le disait déjà Arthuro Sclérose dans son célèbre poème ardennais, Les Tilleuls verts de la tisane : on n'est pas sérieux quand on a 117 ans ! On sent en effet remonter en soi l'enfant idiot qu'on a été autrefois : on marche de traviole pour ne pas dire de guingois : on finit par appeler son corps mon cher amas : on parle tantôt comme Pierre de Courbature, tantôt comme Eschyle Zavatta ! Pire : on hésite entre mourir en Italie ou mouiller à Bruxelles. Bref, on commence sérieusement à embêter son monde." (Jean-Pierre Verheggen, quatrième de couverture.)

Fiche

Visuel
Année
2001
Édition
Gallimard