Game over
Pour la famille de Laetitia et de Nicolas, Noël aurait pu, comme chaque année, étendre son blanc manteau et livrer ses cadeaux par milliers. Mais à cause d'un pas grand-chose, d'une frustration à peine motivée, d'une contrariété stupide, le blanc de la neige va virer au rouge du sang répandu… Ode à une Histoire à la dérive et à une humanité en voie de disparition, Game over met en scène, avec compassion, chansons, amour et humour, des monstres ordinaires qui nous ressemblent étrangement.
Distribution: Alfredo Canavate, Vincent Hennebicq, Emilie Jonet, Sophia Leboutte, Baptiste Sornin
Johan Daenen Scénographie
Benoît Gillet Création lumières
Guillaume Istace Création son
Aurélie Molle Assistant(e) à la mise en scène
Catherine Picqueray Création costumes
Jean-François Ravagnan et Aurélie Molle Assistant(e)s à la mise en scène
Ravagnan Jean-François (Création vidéo, mixage vidéo en direct), Da Fonseca Zaza (Maquillage), Di Lena Alberto(Répétitions chants), Comédiens vidéo : Jeanne Dandoy, Diego Murgia, Lucie Goderniaux, Yvan Harcq (Régie générale), Grégory Hamdan (Régie lumières), Romain Gueudré (Régie son), Pierre Piron (Machiniste), Ateliers du Théâtre National (Réalisation décor et costumes), Dominique Pierre, Yves Philippaerts, Pierre Jardon (Construction), Sarah Debattice (Décoration), Nicole Moris, Chandra Vellut (Costumes), Beno The Lupo (Guitariste)
Fiche
- Visuel
-
- Images
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- Année
- 2008
- Production
- Serialilith en coproduction avec le Théâtre National, la Maison Folie/Mons, La Maison de la Culture de Tournai, avec le soutien du Goupov et de la CFWB Service du Théâtre.,
- Diffusion
- Théâtre National de la CFWB.
Extrait
Nicolas
Tu vois c’était hyper important pour moi. Et j’ai dit ouais, mais arrête, tu déconnes ou quoi ? Tu vois.
Olivier tout occupé avec un bang
I see.
Nicolas
Mais moi j’étais mal à mourir. J’en pouvais plus, tu vois, je, chai pas, enfin, bon, ben, je m’disais, t’es con quoi, mais c’est presque foutu et tu… Tu comprends, j’étais mal à mourir quoi ? Ca m’prenait la tête à fond, t’imagines pas.
Olivier
T’inquiète, j’ai trop grillé.
Nicolas
Parce que ça, tu vois, au fond, ben c’est tout moi. C’est tout moi. A fond.
Olivier
A mort.
Nicolas
Amort. Ben ouais, quelque part. J’en ai un p’tit peu marre et tout. Et j’aimerais qu’on ‘fin que les gens, ‘fin qu’ils, tu vois, ‘fin c’est hyper important pour moi, j’te jure.
Olivier
Trop important, ouais.
Nicolas
Mais les gens… Et moi… Ouais, tout ça…
Olivier
Ouais.
Nicolas
ouais.
Olivier
Ouais.
Nicolas
enfin ouais ouais mais ouais, oui. C’est vrai ? Chai pas. Au fond tout ça c’est un p’tit peu cruel pour moi et tout.
Olivier
Trop cruel.
Nicolas
T’as raison, trop cruel.
Olivier
Yeah.
Nicolas
Mais est-ce que tu me comprends ?
Temps.
Je veux dire : vraiment.
Temps.
Olivier
Listen I understand everything man. Yeah yeah.
Nicolas
Ouais je sais je sais. Parce que tu vois, j’aime pas parler de ça mais ça m’a vraiment fait souffrir à mort.
Olivier
I know.
Nicolas
C’est bon de se sentir compris. Merci, t’es un vrai pote