L'enseignement confessionnel en Belgique

Le système scolaire belge est tel que toute religion reconnue peut actuellement ouvrir une école et entreprendre des démarches en vue de sa reconnaissance et de son financement public. Un état de fait qui suscite l’inquiétude de nombreux laïques.

Fiche

Année
2010

Extrait

L’Etat belge organise, comme en France, un enseignement public, nommé « officiel », et ce par le biais des Communautés (française, flamande et germanophone). A côté de ce réseau d’enseignement organisé par l’Etat ¬– ou par les villes, les communes, les provinces - existe également un enseignement dit « libre ». Ce réseau, à 95% composé d’écoles confessionnelles catholiques, est également financé par l’Etat, mais n’est pas contraint de suivre les mêmes programmes que ceux de l’enseignement officiel : il faut simplement que ces programmes soient validés par le pouvoir subsidiant, c’est-à-dire la Communauté concernée.
A cela, il faut encore ajouter l’enseignement privé. Ce dernier ne reçoit aucun subside de l’Etat. Il peut s’agir soit d’un enseignement à domicile, soit d’un enseignement dans une école privée. Cet enseignement ne peut être contrôlé par l’Etat, et ses diplômes ne sont donc pas reconnus. Pour être validé, cet enseignement doit faire l’objet d’un examen officiel présenté devant le jury central.