Les chiens errants
L'auteur réclame l'abolition des subventions.
Fiche
- Année
- 2009
- Édition
- Le répondeur
Extrait
Je sais que certains diront que j’en ai gros la patate. Peut-être, ils ont raison : j’en ai gros la patate. Peut-être parce que l’espoir de changement était immense. Et le constat est forcément amer. Les phrases du moment : « Trop de théâtre tue le théâtre. Trop de livres tue le livre. Trop d’éditeurs tue les éditeurs. Trop de blogues tue les blogues… » Et malgré le gavage pornographico-télévisuel, on n’entend jamais dire trop de télévision tue la télévision. Si ça pouvait être vrai, si trop de cons pouvaient tuer les cons.