Si j’avais su j’aurais fait des chiens

Née dans le beau pays de la liberté, Angéline grandit entre Monsieur et Madame Patatras, ses parents, et son fère Silas "qui a raté son certificat d'aptitude à l'existence"... A 18 ans, sans travail, elle hérite du balai et de la serpillière de sa mère, et de la crasse des autres. Pour échapper à sa petite misère, elle s'engage dans l'armée, mais la malchance lui colle aux semelles puisque son beau pays entre en guerre. Et elle y va, et elle n'aime pas ça du tout. Alors on l'affecte à la garde des "ça", les prisonniers... Son beau pays veut tout savoir, alors elle obéit aux ordres : elle demande... à coup de menaces, de matraques et de sévices. Elle devient experte en calvaire, pour son pays, et parce que Dieu est avec elle. Condamnée, chassée de l'armée, on l'emprisonne dans une cellule qu'elle appelle sa cuisine. N'est-ce pas, selon la bonne éducation familiale qu'elle a reçue, l'endroit que les jeunes filles ne devraient jamais quitter ? (Lansman.) Photo de spectacle : Caroline Mounier et Jonathan Heckel dans une mise en scène de Vincent Goethals (2007). Crédit : Eric Legrand.

Fiche

Visuel
Année
2005
Édition
Lansman