Poussière

Suite à l'incendie de leur maison, une mère et deux de ses filles emménagent dans un logement social. La troisième, Juliette, a péri dans les flammes. Seule Marie, l'aînée, a évité le pire. La mère est grièvement brûlée aux bras ; quant à Camille, la cadette, c'est son visage qui est marqué. Ces traces indélébiles que le feu a laissées sur leurs corps leur rappellent sans cesse l'accident. La mère exige de Camille qu'elle porte un masque et ne peut s'empêcher d'en vouloir à Marie d'être physiquement indemne. Lorsqu'elle sent grandir la violence en elle, elle décide de fuir, préférant abandonner ses enfants plutôt que de les brutaliser. Sur son chemin, elle rencontre Georges, sans abri et sans âge... Poussière, c'est un monde à l'envers. Un monde où la seule enfant indemne est jalouse des brûlures de sa soeur. Un monde où c'est la mère qui "fugue" et tente de vivre une autre vie.

Poussière a fait l'objet d'une traduction ukrainienne : пилу. Le texte fut édité dans l’ouvrage collectif Anthologie du théâtre belge

Fiche

Visuel
Année
2011
Édition
Lansman