Présentation

Reconnue par la Fédération Wallonie-Bruxelles et soutenue par la Province du Brabant wallon, la compagnie belge de théâtre itinérant Les Baladins du Miroir sillonne les territoires francophones depuis 40 ans, du Québec à la Suisse, de la France à l’Afrique et s’installe avec son chapiteau au cœur des villes et villages.

Fondée en 1980 par Nele Paxinou et Marco Taillebuis, la compagnie défend un théâtre populaire et festif, un théâtre de troupe où les comédiens sont aussi musiciens en scène. À travers notre parcours artistique, nous avons développé un style théâtral particulier, atypique, revisitant les grands auteurs dans une relecture contemporaine qui nous permet d’aborder des textes de théâtre classique ou contemporain « autrement » et de les rendre accessibles à une grande diversité de publics. Là est l’esprit du travail de notre compagnie, qui accueille chaque année plus de 30 000 spectateurs sous son chapiteau.

Depuis 2015, l’arrivée de Gaspar Leclère au poste de direction offre de nouvelles complicités artistiques. Afin d’interroger le travail de la troupe sur le théâtre que nous voulons faire aujourd’hui, il confie plusieurs mises en scène à des créateurs extérieurs qui désirent s’approprier cet espace à l’incontestable convivialité ainsi que ce mode de diffusion particulier qu’est l’itinérance.

Cette itinérance, elle nous permet d’aller vers les gens, au centre des villes comme dans les campagnes... Elle devient ainsi un trait d’union, en permettant au théâtre de sortir de ses murs et de descendre dans la rue. En modifiant le paysage urbain ou rural, notre théâtre itinérant permet une relation très spécifique au territoire, un temps de partage qui va bien au-delà de la représentation artistique et qui construit une dynamique de rencontre entre les artistes et les publics.

L’itinérance sous chapiteau des Baladins permet ainsi de toucher une grande diversité de publics, notamment en poursuivant un travail de décentralisation aussi bien en milieu urbain que rural. Défendant une itinérance lente, des présences longues, un rapport privilégié avec le public et les habitants pour faire du lien entre le territoire parcouru et l’œuvre.

Belazine