Biographie

Jean Jauniaux 

Jean Jauniaux 

Notice bio-bibliographique

 

La biographie en quelques lignes …

Jean Jauniaux est né en 1954 à Haine-Saint-Paul (Hainaut, Belgique). Après des humanités gréco-latines à l’Athénée Royal de Mons, il a obtenu une licence en traduction et interprétariat à l’Ecole d’Interprètes Internationaux de l’Université de Mons. Il a ensuite effectué à l’Institut National des Arts du Spectacle (INSAS), une licence en réalisation Film-Radio-Télévision, se spécialisant dans le documentaire de création et ce qui s’appelait à l’époque le « cinéma vérité ». Il a été réalisateur d’émissions de télévision à la télévision belge (dans le service « Histoire » notamment, où il a été l’assistant de Jacques Cogniaux pour la série « 1830, Chronique imaginaire d’une révolution ») et responsable de programmes européens de soutien à l’audiovisuel (Programme MEDIA) et à la culture. Il écrit nouvelles et romans, mais aussi depuis peu, du théâtre et de la poésie.  Il se consacre au journalisme culturel, à l’animation d’une revue littéraire et de rencontres littéraires. Il a publié plusieurs recueils de nouvelles et romans. En juin 2009,  le Secrétaire Perpétuel de l’Académie de langue et littérature de Belgique, Jacques De Decker lui demande de devenir le rédacteur en chef de la revue littéraire « Marginales », créée par le poète et romancier Albert Ayguesparse en 1945. Il quittera cette fonction au décès de Jacques De Decker en avril 2020. En 2016 la présidence du nouveau centre belge francophone de PEN international, Pen Club Belgique lui est confiée. Son mandat s’est achevé en 2021. Il en est aujourd’hui le président honoraire. En 2021, le conseil d’administration de la Fondation Maurice Carême lui en confie la présidence. Il participe à différents jury littéraires, dont celui du Parlement de la Communauté française de Belgique. Il est également administrateur de la Fondation Roger Dewint.

En 2020, il réunit les archives de ses différents blogs et webradio sous le seul site « L’ivresse des livres » où il continue de mettre en ligne articles, recensions, interviews radio et vidéo (par zoom) www.edmondmorrel.be et liens vers sa chaîne youtube : https://www.youtube.com/user/jaunije/videos . L'ensemble de ces archives sonores est déposé aux Archives et Musée de la littérature depuis 2024.

Il est chroniqueur régulier du magazine littéraire  Le Carnet et les instants [1] En mai 2022, le journal Le Monde lui propose de collaborer au supplément « Le Monde des livres ».

De septembre 2022 à fin 2023, il produit et anime une émission bimensuelle d’entretiens radio consacrés à la littérature belge contemporaine et patrimoniale : L’Atelier des lettres

Quelques lignes de commentaire…

Jean Jauniaux s’attache à témoigner de la « marginalité » par le biais de la fiction littéraire, mais aussi par son engagement personnel. Celle-ci se retrouve d’ailleurs dans le titre que Iulia Roxana Georgiu a donné à son mémoire de Master et à sa thèse de doctorat, Jean Jauniaux et la dynamique de l'écriture : entre la marge et le centre[2], mais aussi dans la participation à des actions d’aide aux sans – abri. Il témoigne de cette expérience dans plusieurs nouvelles de fiction, réunies dans des recueils qui ont été salués par des prix littéraires. Jean-Marie G. Le Clézio écrivait à propos de ces nouvelles : « Je trouve vos nouvelles saisissantes. L’humour équilibre vos textes, nous détourne d’un excédent de gravité, nous fait entendre un autre son. ». Le Prix Nobel de littérature préface le roman de Jean Jauniaux , Caucase ou le jugement des glaces (à paraître chez MEO en août 2024) Des adaptations de certaines de ses nouvelles sont en cours pour le cinéma et en vidéo légère. Plusieurs de ses ouvrages sont traduits (en ukrainien, roumain, néerlandais, italien, japonais…) Au-delà de son engagement social, Jean Jauniaux a toujours défendu l’importance essentielle de la littérature et de la liberté d’expression. De nombreux textes (nouvelles, articles, etc) témoignent de cette double préoccupation.

Entre  2015 et 2021, Jean Jauniaux président du centre belge francophone de l’association mondiale PEN International a représenté PEN Belgique aux Congrès mondiaux annuels, et aux réunions des Comité pour la Paix et Comité des Droits linguistiques et de la traduction littéraire. Il anime de nombreuses rencontres littéraires avec des écrivains venus de différents horizons (Asli Erdogan, Svetlana Aléxéiévitch, Amin Maalouf …) et, par des actions de sensibilisation, dénonce les atteintes aux libertés dans des pays comme la Turquie, en attribuant le statut de membre d’honneur à des écrivains emprisonnés (Ahmed Altan par exemple). Depuis  la fin de son mandat (2020), Jean Jauniaux poursuit ces actions en qualité de président honoraire.

« L’écriture sonore » : Jean Jauniaux enregistre depuis plus de dix ans, des entretiens littéraires, mis en ligne sur le site qu’il a créé à cet effet « Espace-livres.be » rebaptisé « L’ivresse des livres[3] » et accompagné d’une chaîne youtube [4]. Il dispose ainsi d’un nouvel instrument de diffusion des entretiens avec des acteurs du livre et de la culture. Il a enregistré à ce jour plus de 800 entretiens avec des auteurs et autrices de romans, nouvelles, bandes dessinées, essais (philosophie, histoire, géopolitique)

 

 

 

Lors d’un enregistrement d’interview par ZOOM

 

 

 

La bibliographie

 

 

MEO

Caucase ou le jugement des glaces (Roman avec une préface de JMG Le Clézio, à paraître en août 2024)

Les Mots de Maud (Réédition revue du roman paru en 2006 chez Luce Wilquin)

Editions du Sablon

Le pavillon des douanes et autres nouvelles, réédition des deux recueils Le Pavillon des Doaunes  et Les maraudeurs de l’obscur (parus initialement chez Luce Wilquin en 2005 et 2006)

Zellige

« L’ivresse des livres », recueil de nouvelles, Préface de Jacques De Decker, Paris, août 2020.

Traduit en ukrainien par Ivan Riabchiy, avec préface d’Andréi Kurkov, Editions Pinzel (PNZEL), Kiev, août 2022.

Editions Mincione

« Raconti trappisti », traduction en italien du recueil « BELGIQUES » (avril 2021)

Ker Editions

« BELGIQUES », nouvelles, 2019  

Aux Editions Weyrich

- « Les chapeaux rouges » (Roman, Collection « La Traversée »), 2015

- « L’Année dernière à Saint-Idesbald » (Recueil de nouvelles, Préface de Jacques De Decker, Prix Auguste Michot de l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique), 2015 [5]

- « Le jeune homme de Prescott », nouvelle in « Amour, amour… » (Recueil de nouvelles), 2015

- « Entre cauchemar et rêve », postface au roman « Le ventre de la baleine » de Jacques De Decker

Les Impressions Nouvelles

« Se donner le temps d’écouter », entretien in collectif « Secrets d’écrivains », 2015

Aux Editions Luce Wilquin, Avin, Belgique :

- « Le Pavillon des douanes » (Nouvelles, Prix des bibliothèques du Hainaut, quatrième de couverture de JMG le Clézio, traduit en roumain))

- « Les maraudeurs de l’obscur »  (Nouvelles)

- « Les mots de Maud » (Roman),

Aux Editions du Banc d’Arguin, Paris :

- « La Faculté des lettres », un essai consacré à Jacques De Decker ,

- « Les palettes du cœur », DVD et monographie consacrés à la peintre Yvette Lichtfus

Traductions (Aux Editions Fides, Iasi, Roumanie)

« Anul trecut la Saint-Idesbald », (traduction de « L’Année dernière à saint-Idesbald », par Petruta Spanu, 2016)

« Cuvintele  lui Maud » (traduction de « Les Mots de Maud », par Petruta Spanu)

« Marea @rca » (traduction du « Pavillon des Douanes » , par Petruta Spanu)

« Anul trecut la Saint-Idesbald » (traduction de « L’Année dernière à Saint-Idesbald » par Petruta Spanu)

Divers :

- Articles dans revues littéraires : La revue nouvelle, Francophonie vivante, Le Carnet et les instants etc.

- Nouvelles dans des recueils collectifs et les revues littéraires dont la revue « Marginales »

- Photographies et texte : Pochette du CD « Intégrale des valses de Chopin » par Eliane Reyes (Azur Classical)[6]

- Photographies : « Blog d’un bleu de Chine »[7]

- Chanson « Le Cirque » interprétée par Gérard W. [8]

 

[2] Université Babeș-Bolyai de Cluj-Napoca, Faculté des Lettres, Centre d’Etudes des Lettres Belges de Langue Française, 2018

[5] Une des nouvelles de ce recueil, Room Service,  est en voie d’adaptation au cinéma : le tournage d’un court-métrage (20’) réalisé par Maelle Grand-Bossi a lieu en mars 2022

 

2015

  • Écrit – Littérature générale
  • Écrit – Littérature générale

2013

2011

2010

  • Écrit – Littérature générale
  • Écrit – Littérature générale
  • Écrit – Littérature générale
  • Écrit – Littérature générale
  • Écrit – Littérature générale
  • Écrit – Littérature générale

2008

  • Écrit – Littérature générale

2007

  • Écrit – Littérature générale

2006

  • Écrit – Littérature générale

2005

  • Écrit – Littérature générale
  • Écrit – Littérature générale
  • Écrit – Littérature générale
  • Écrit – Littérature générale

2004

  • Écrit – Littérature générale

2003

  • Écrit – Littérature générale
  • Écrit – Littérature générale
  • Écrit – Littérature générale

2002

  • Écrit – Littérature générale

2001

  • Écrit – Littérature générale
  • Écrit – Littérature générale
  • Écrit – Littérature générale
  • Écrit – Littérature générale
  • Écrit – Littérature générale

2000

  • Écrit – Littérature générale

Prix

2015

Prix Auguste Michot de l'Académie Royale de langue et littérature française de Belgique

Image retirée.

Lauréat :
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Jean Jauniaux pour son recueil de nouvelles L'année dernière à Saint-Idesbald (ré-édition Editions Weyrich, 2015).

Jury :
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Roland Beyen, Daniel Droixhe et Philippe Jones.

Extrait de l'argumentaire du jury :
Image retirée.
Les recommandations de ce prix ont été très justement rencontrées par le troisième recueil de nouvelles de Jean Jauniaux, orfèvre en la matière, et qui est parvenu à doter cette localité de la côte belge, déjà souvent évoquée par le peintre Delvaux qui y a vécu, d’une aura romanesque et poétique. Il connaît les lieux, c’est l’évidence, en a capté les ondes et leur confère dans ces récits apparemment disparates un surcroît de résonance et une surprenante cohérence.
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Ce biotope devient sous sa plume le réceptacle d’une thématique qui est propre à l’auteur : le sort des sans domiciles fixes, celui des réfugiés que nos contrées renvoient à la mer, mais aussi ce que l’on pourrait appeler la solitude ordinaire, dont l’auteur se sent solidaire, parce qu’elle est sans âge et qu’elle a l’intensité des sensibilités qu’elle frappe.
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Ce livre n’est pas passé inaperçu, loin s’en faut, mais il méritait cette mise en évidence, parce qu’il illustre combien une certaine belgitude reste inspirante pour nos écrivains, même si, comme c’est le cas ici, elle ne fait pas l’impasse sur l’Europe en tant que concept culturel, ce qui serait surprenant de la part d’un auteur qui, durant des années, contribua au développement des projets de l’Union Européenne en matière d’éducation et de création.